Quels sont les différents modes de sépulture pour un décès dans le Morbihan ?

La première question à laquelle la famille ou le défunt de son vivant doit répondre concerne le choix des funérailles (inhumation ou crémation), car l’organisation des funérailles et le choix de la sépulture en dépendent. 

La sépulture est l’endroit où l’on enterre le corps ou le lieu où reposent les cendres lors d’une crémation. Il s’agit donc de la dernière demeure du défunt, lieu de grande symbolique et de recueillement. 

Sachant que les obsèques du défunt doivent avoir lieu 24 heures après le décès au plus tôt et jusqu’à 6 jours ouvrables au plus tard, le choix des funérailles doit être fait rapidement. 

Faisons le point sur les différents modes de sépulture lors d’un décès dans le Morbihan afin de vous aider à faire le bon choix. 

L’inhumation dans le Morbihan 

L’inhumation (ou enterrement ou encore mise en terre du défunt) se déroule généralement dans un cimetière, bien qu’il soit possible, mais rare, d’inhumer le défunt dans un jardin privé (conditions strictes à respecter, comme la localisation du terrain privé, la nature du sol, l’éloignement avec les autres habitations, l’autorisation préfectorale, etc.). 

L’inhumation nécessite également quelques démarches administratives, principalement une demande d’autorisation d’inhumer le corps du défunt au maire de la commune des funérailles, une déclaration de transport du corps, etc. Les entreprises de pompes funèbres se chargent des démarches pour la famille. 

L’inhumation doit avoir lieu dans le cimetière du lieu de décès, de résidence du défunt ou dans le cimetière dans lequel se trouve la sépulture familiale. 

Plusieurs modes d’inhumation sont envisageables. Le défunt de son vivant ou la famille a donc le choix entre :  

  • l’inhumation en pleine terre : tombe funéraire (cercueil) ou cinéraire (urne) ou une tombe ou un monument collectif mixte pouvant rassembler plusieurs défunts ; 
  • l’inhumation dans une tombe bâtie : caveau pour un cercueil et cavurne pour une urne ;  
  • l’inhumation dans une tombe semi-bâtie : fausse-case (cercueil), mini-tombe (urne) ; 
  • l’inhumation hors sol : columbarium (urne) et enfeu (cercueil).  

La crémation dans le Morbihan 

La crémation est en plein boom dans le Morbihan. Elle représente désormais 50 % des funérailles, voire 60 % dans le pays de Lorient, contre 40 % au niveau national. Pour cela, le département compte trois sites : le crématorium de Plescop-Vannes, le crématorium de Noyal-Pontivy et le crématorium Kerletu à Lorient. 

Depuis 2008, il est interdit par la loi de conserver l’urne cinéraire contenant les cendres du défunt au domicile d’un membre de la famille ou encore de partager les cendres du défunt. Les cendres peuvent être :  

  • inhumées dans un cimetière, comme nous l’avons vu précédemment ; 
  • conservées dans un monument funéraire ou dans un columbarium ; 
  • dispersées dans un jardin du souvenir (cimetière ou funérarium) ; 
  • dispersées en pleine nature, excepté dans un lieu public, un fleuve ou une rivière et après déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt mentionnant le lieu de dispersion des cendres. 

Bon à savoir : la dispersion des cendres en mer ou l’immersion d’une urne biodégradable est possible. La Bretagne est même la région qui compte le plus de dispersions de cendres cinéraires en mer. 

(crédit photo : iStock)

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